Résumé : |
Face aux changements climatiques et à l’épuisement des énergies de stock (fossiles et uranium), l’objectif de division par 4 au moins des émissions françaises d’ici 2050 fait l’objet d’un consensus fort. Il s’agit d’ailleurs d’un engagement de la France inscrit dans la loi POPE 1 (2005)
comme dans la loi Grenelle 12 (2009). De la même manière, la nécessité de s’engager sur la voie de la transition énergétique constitue aujourd’hui un objectif partagé.
La maîtrise des consommations d’énergie comme le développement des énergies renouvelables requièrent la prise en compte des enjeux territoriaux. En effet, la mise en œuvre concrète
de ces politiques dépendra d’un certain nombre de facteurslocaux: climat, urbanisme, densité de population, tissu éco-nomique, ressources naturelles, etc. C’est bien au niveau local
qu’émergent les gisements de sobriété, d’efficacité et d’énergies renouvelables et qu’il est nécessaire de les analyser pour mettre en œuvre des politiques dont les grands objectifs sont fixés aux
niveaux européen et national. 50 à 80% des actions concrètes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et près de 00% des actions d’adaptation [aux impacts des changements
climatiques] sont conduites au niveau infra-national
, avait déclaré Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention-Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques en 2008 au sommet de l’ONU sur le climat de Poznan. |