Résumé : |
Après plusieurs années de crise économique mondiale, les marchés commencent doucement à se remettre et les activités (comme la croissance) repartent...
À l’inverse des esprits chagrins qui prévoyaient l’effondrement de la consommation responsable sous l’effet des contraintes économiques, de nouvelles habitudes de consommation se sont installées et même, dans certains domaines, imposées : loi anti-BPA dans les biberons, économies d’énergie, location plutôt qu’achat, recours aux produits d’occasion, préférence aux circuits courts,… En ces temps de disette, les consommateurs préfèrent consommer moins mais utile – et les marques redoublent d’innovations vertes pour les convaincre. Selon le Natural Marketing Institute (NMI), 1 595 nouveaux produits alimentaires ou boissons avec un argument environnemental ou éthique ont ainsi été lancés en France entre 2008 et 2010 (soit 5 fois plus que sur la période 2005-2007) et 12 210 en Europe !
Mais face à cet emballement des entreprises et à la tentation de tout repeindre en vert (ce qu’on appelle le « greenwashing »), les consommateurs sont devenus de plus en plus exigeants et vigilants : 54% des Français ne croient pas les marques lorsqu’elles s’engagent en matière de développement durable, 65% des consommateurs trouvent qu’il y a trop de labels pour les produits durables et 43% ne supportent carrément plus les messages des marques sur l’environnement. |