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Lannée dernière, une consultation publique a été portée par lAdeme pour imaginer la rue de demain. Cette année, un guide méthodologique (à paraître en mars) doit sortir pour donner aux collectivités des billes concrètes de transformation du paysage.
Des décennies à modeler la ville pour la voiture, larrivée soudaine de micro-mobilités et du libre-service, lurgence environnementale, la pandémie mondiale
En quelques années, lespace public et la rue, données immuables de lurbanisme, ont été remis en question. La posture descendante de la fabrique de la ville la tradition planificatrice a été peu à peu contestée au profit dune posture partant du bas, cest-à-dire des besoins et des usagers. En 2035, la rue est désormais reconnue comme un bien commun, à penser et à aménager collectivement. Elle est centrée sur le piéton pour augmenter le bien-être en ville. Ainsi, lemprise de la voiture est en net recul. Larrêt des véhicules y est conditionné et le stationnement interdit. Laspect écologique de cette nouvelle rue est également central : le sol est pensé pour être perméable et laisser sinfiltrer les eaux de pluie, la biodiversité y est partout protégée et encouragée. La végétation est devenue structurante, cest elle qui compose lagencement du bâti et du mobilier urbain pour toujours avoir accès à la fraîcheur et à lombre.
Baptisé Rue Commune, ce scénario est en fait un travail exploratoire sur lavenir des rues, porté par un groupement dexperts et dacteurs de la fabrique de la ville (Richez Associés, Franck Boutté Consultants et Leonard, la plate-forme de prospective et dinnovation de VINCI). Lidée est de se pencher sur lespace public daujourdhui, et de chercher à ladapter aux problématiques de demain. |