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Le 26 novembre 2020, le Service de Santé Universitaire (SSU) a lancé son enquête sur la santé mentale des étudiants de l’UPJV. L’impact de la crise sanitaire, sociale et économique sur la santé psychique des français et notamment des jeunes,est désormais mis en évidence au plan national notamment par l’enquête CoviPrev(1)menée par Santé Publique France. En effet, cette enquête,qui s’intéresse notamment à des indicateurs de santé mentale en population générale, a révélé que 30 % des 18-24 ans présentaient une symptomatologie anxieuse et dépressive. L’Observatoire Nationale de la Vie Étudiante (OVE), par son Enquête sur la Santé des Étudiants (ESE)(2)menée en 2016, a montré que 20 % des étudiants français présentaient les signes d’une détresse psychologique, 15 % «les critères cliniques d’un épisode dépressif caractérisé avec retentissement sur les activités habituelles (12 derniers mois)» et enfin 8% déclaraient avoir pensé à se suicider au cours des 12 derniers mois.La population étudiante est une des populations à être restée confinée le plus longtemps,avec la généralisation des enseignements à distance.Pour rappel, après le premier confinement national entre les mois de mars et mai 2020, un deuxième confinement moins strict, est en application depuis le 30 octobre 2020. La population étudiante inscrite en première année est celle n’ayant pas passé l’épreuve du baccalauréat sur table. C’est dans ce contexte que leSSU a vu, depuis la rentrée de septembre 2020,sa demande de consultations psychologiques augmenter,avec une majoration de la complexité des problématiques psychiques rencontrées par les étudiants de l’UPJV.OBJECTIFS Par cette enquête,le SSU cherche à estimer la prévalence de la détresse psychologique, des troubles anxieux et dépressifs,ainsi que de l’idéation suicidaire des étudiants de l’UPJV,au cours de cette fin de deuxième période de confinement national. Cette enquête a aussi une finalité préventive et d’orientation des étudiants vers le Service de Santé Universitaire. |