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Le commerce, un sujet vieux comme la ville !Les liens qui unissent depuis des siècles la ville et le commerce n’ont pas cessé de se réinventer. Au gré des évolutions sociétales et des transformations industrielles et technologiques (la maison individuelle, la voiture, le congélateur), les formes du commerce ont toujours influencé l’organisation des villes. Récemment, de nouvelles évolutions sont intervenues, qui bousculent une fois encore cette relation, avec l’avènement de la sphère numérique et la profonde évolution – à l’œuvre – des pratiques d’achat des ménages. Certains parlent de transition, d’autres évoquent même une révolution.Ce numéro de BelvedeЯ, curieux de ce qui se joue, ouvre ses pages à des contributeurs qui, chacun de son point de vue, celui de chercheur, de consultant, d’aménageur..., ont accepté de répondre à une question, fil rouge de ce numéro : est-ce que le commerce fait la ville, défait la ville, ou « s’en moque » ?Le sujet est vaste, ne serait-ce que par l’envergure du terme « commerce ». Il sera entendu ici comme le commerce de détail en lien avec les modes de consommation. Le parti pris est de regarder surtout ce qui change : quelques tendances « lourdes », beaucoup de signaux faibles. L’accent est moins mis sur ce qui constitue encore le quotidien de nombre de citadins contraints par le temps et l’argent, que sur le décryptage des modes de consommation et leurs impacts sur l’organisation ou le fonctionnement des villes et des territoires.Une lecture de la ville au prisme de l’une de ses composantes fondamentales qui éclairera le lecteur, je l’espère, sur une évolution qui, parfois à bas bruit, est en train de changer notre environnement de vie, nos pratiques, notre société. |