La participation citoyenne. Entre engagement et déception: réflexion sur les motivations des habitants? Etude et Synthèse
Etude agence
Importance :
34 p. / 21x29,7
Langues:
Français
Index. décimale :
AMC (AMENAGEMENT COMMUNAL)
Catégories :
CITOYENNETE
;
HABITANT
;
PARTICIPATION
S’il existe sur le territoire de Rennes Métropole un réel potentiel d’engagement, force est de constater aussi que la participation est en général beaucoup plus faible que souhaitée. C’est pour mieux comprendre les logiques des
habitants, leurs motivations à s’engager ou leur raisons de se retirer que cette étude a été lancée. La réflexion menée, sur la base d’une trentaine d’entretiens qualitatifs, a tout d’abord mis en valeur l’aspect dynamique de ces positionnements d'habitants, mais également leur commune articulation à la logique d’individualisation qui traverse nos sociétés. On n’est pas a priori «participant» ou
«non-participant», mais on le devient progressivement et cela à partir de points d’entrée similaires que sont l’intérêt personnel, le
souci des autres et les valeurs que l’on défend. Ceci invite donc à être attentif aux conditions qui peuvent faire basculer dans le scénario «
vertueux» d'implication citoyenne ou en son contraire. Certains faits sociaux résistent cependant à cette analyse, ils ont conduit à affiner ou compléter cette grille d’interprétation. En effet, deux catégories d’habitants manquent à l’appel. Il s’agit d'une part de ceux qui
ne disposent pas des «supports» suffisants pour parvenir à l’autonomie et, d’autre part, de ceux dont l’individualité est construite à partir d’une pluralité d’appartenances. Pour que les démarches participatives soient inclusives et parviennent à les intégrer ou à les intéresser, il est donc nécessaire de trouver des modalités adaptées pour «rendre capables» d’accéder à l’autonomie, ceux qui en sont empêchés et, inversement, de savoir capter l’attention des «
hyper-reliés», c’est-à-dire de les relier (aussi) au niveau local.
Mais ces conditions nécessaires ne seront pas suffisantes pour pérenniser l’adhésion des citoyens si les démarches auxquelles ils sont invités ne répondent pas aux exigences d’une société de l’autonomie généralisée. Pour être attractives, elles devront aussi permettre aux acteurs qui s’y engagent de développer leur identité personnelle, de pouvoir en tirer une relation positive aux autres et d’y trouver une
reconnaissance sociale.
habitants, leurs motivations à s’engager ou leur raisons de se retirer que cette étude a été lancée. La réflexion menée, sur la base d’une trentaine d’entretiens qualitatifs, a tout d’abord mis en valeur l’aspect dynamique de ces positionnements d'habitants, mais également leur commune articulation à la logique d’individualisation qui traverse nos sociétés. On n’est pas a priori «participant» ou
«non-participant», mais on le devient progressivement et cela à partir de points d’entrée similaires que sont l’intérêt personnel, le
souci des autres et les valeurs que l’on défend. Ceci invite donc à être attentif aux conditions qui peuvent faire basculer dans le scénario «
vertueux» d'implication citoyenne ou en son contraire. Certains faits sociaux résistent cependant à cette analyse, ils ont conduit à affiner ou compléter cette grille d’interprétation. En effet, deux catégories d’habitants manquent à l’appel. Il s’agit d'une part de ceux qui
ne disposent pas des «supports» suffisants pour parvenir à l’autonomie et, d’autre part, de ceux dont l’individualité est construite à partir d’une pluralité d’appartenances. Pour que les démarches participatives soient inclusives et parviennent à les intégrer ou à les intéresser, il est donc nécessaire de trouver des modalités adaptées pour «rendre capables» d’accéder à l’autonomie, ceux qui en sont empêchés et, inversement, de savoir capter l’attention des «
hyper-reliés», c’est-à-dire de les relier (aussi) au niveau local.
Mais ces conditions nécessaires ne seront pas suffisantes pour pérenniser l’adhésion des citoyens si les démarches auxquelles ils sont invités ne répondent pas aux exigences d’une société de l’autonomie généralisée. Pour être attractives, elles devront aussi permettre aux acteurs qui s’y engagent de développer leur identité personnelle, de pouvoir en tirer une relation positive aux autres et d’y trouver une
reconnaissance sociale.
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
922103 | AMC1-49 | Etude agences | Centre de documentation | Périodiques | Disponible |