Bien grandir dans le Grand Amiénois : Plan d'actions Bien grandir dans le Grand Amiénois 2012-2013. Rapport final
Rapport
Auteurs :
ADUGA, Auteur
;
Pays du Grand Amiénois (Amiens), Auteur
;
Brigitte Croff & associés. Conseil Formation, Auteur
;
Jérôme Grange, Auteur
;
Marion Gobin, Auteur
Titre original:
Le pays en actions!
Importance :
67 p. / Classeur
Langues:
Français
Index. décimale :
EDU (EDUCATION / FORMATION / RECHERCHE)
Catégories :
CRECHE
;
ECOLE MATERNELLE
;
ECOLE PRIMAIRE
;
EDUCATION
;
GRAND AMIENOIS
Note de contenu :
Le plan d'actions Bien grandir1 contribue à la mise en oeuvre du Schéma de cohérence territoriale du pays du Grand Amiénois dont le projet a été approuvé en décembre 2012.
Ce dernier recherche « les proximités entre habitat, emploi, équipements et services, afin d'apporter des réponses aux besoins de ses habitants, en leur offrant de réels choix de vie, à tous les âges et en leur assurant une équité d’accès aux équipements et services, publics et marchands, aux espaces récréatifs et de loisirs 2 ». Il vise à accompagner les différents acteurs, à travailler ensemble et à apporter des réponses
cohérentes aux besoins des habitants à l’échelle du territoire.
L'enjeu du plan d'actions est de rendre visible et cohérente une véritable politique locale d’éducation pour laquelle les 12 EPCI du pays du Grand Amiénois veulent jouer un rôle essentiel. Car il ne s'agit pas seulement d'une action sociale exclusivement centrée sur l'enfant, mais du
développement d'une offre de services à partir des orientations d'un SCOT.
La concertation des douze intercommunalités, associant les acteurs de terrain autour du plan d'actions Bien Grandir peut contribuer à requalifier le contenu de notre « vivre ensemble », en donnant un contenu plus positif à nos interdépendances à travers la promesse d'une possible émancipation, d'une possible citoyenneté éclairée. Dès lors la jeunesse du territoire ne représente plus une charge mais porte l'avenir de ce territoire. Car, comme le souligne Dominique Charvet, « la jeunesse est cette partie de nous qui devra affronter demain, en même temps qu'elle nous révèle, comme « plaque sensible » du changement social, de quoi demain est en train de se faire »3.
Les lois de décentralisation de 1982-83 et 2004 ont permis une contribution au champ éducatif des différents niveaux de collectivité locale (régions, départements, communes et intercommunalités) à travers l’aide au financement des investissements du « contenant » (bâtiments et fournitures scolaires) puis certains personnels. Désormais, une mutation s'est opérée, les collectivités territoriales sont de plus en plus investies dans le « contenu ». C'est le cas de la Région Picardie, avec son programme de Réussite éducative, c'est également le cas du Conseil général de la Somme, avec le Schéma départemental de l’accueil du jeune enfant 2010-2015 (SDAJE) et c’est également le cas des
communes ou intercommunalités du pays du Grand Amiénois, dont l'intervention prend corps progressivement soit à partir d'initiatives des communes soit par l'adoption progressive de compétences intercommunales en direction de la petite enfance, de l'enfance et de la jeunesse.
Le champ éducatif ainsi investi s'est traduit par des contractualisations locales, en faveur de l’épanouissement de l’enfant, de sa socialisation, de son autonomisation, soit avec l'Etat, soit avec la Région, soit avec le Conseil général ou avec la CAF4. Elles ont contribué à une nouvelle structuration du champ de l’éducation en ajoutant à l'objectif de réussite scolaire, l'objectif de réussite
éducative.
Ce concept est né d'une volonté de l'Etat d'apporter en priorité une aide aux enfants en échec scolaire et dont les troubles du comportement révélaient la difficulté d'insertion sociale. Aujourd'hui l'affirmation par le pays du Grand Amiénois d'un objectif de réussite éducative vient qualifier la volonté de l'échelon communal et intercommunal d'aborder le parcours de l'enfant dans une visée éducative et préventive, mais aussi à apporter des améliorations grâce à la mise en cohérence d'un ensemble d'actions complémentaires à celle de l'école et d'un ensemble d'acteurs, dont les parents sont une composante essentielle.
L'école occupe une place cardinale, structurante non seulement dans la vie quotidienne des enfants, mais aussi dans la vie des parents qui doivent concilier les temps et rythmes de l'école avec les temps et rythmes de leur famille et de leur éventuelle vie professionnelle. Enfin l'école impacte aussi les stratégies des autres acteurs, soit pour préparer l'enfant à l'échéance de scolarisation soit pour proposer les services qui environnent la vie de l'école. Le plan d'actions est le creuset d'une mobilisation autour de l'école et avec ses acteurs.
Les documents qui vous sont proposés sont le fruit d’un travail de concertation avec les territoires et les partenaires du pays du Grand Amiénois, réalisé entre janvier 2012 et septembre 2013 par le prestataire retenu par le pays du Grand Amiénois, le cabinet Brigitte Croff Conseil et Associés, sous le pilotage de Jean-Claude Leclabart, président de la commission « Projet de territoire » du pays, et de Claude
Deflesselle, membre du bureau. Le classeur se compose de quatre parties, qui correspondent aux grandes étapes de la démarche :
> le diagnostic, réalisé à partir des ateliers d’acteurs de mars - avril 2012 ;
> la stratégie, affirmée en juin 2012 par le pays à l’issue du séminaire organisé à La Faloise au mois de mai ;
> les programmes d’actions déclinés à l’échelle de neuf intercommunalités volontaires, résultant des réunions de concertation avec les élus de ces territoires, organisées entre novembre 2012 et avril 2013 ;
> la valise-outils, constituée de 10 fiches pratiques à destination des communes et des intercommunalités, ainsi que des autres acteurs du Bien grandir, afin de les aider à réaliser leurs projets.
Ce dernier recherche « les proximités entre habitat, emploi, équipements et services, afin d'apporter des réponses aux besoins de ses habitants, en leur offrant de réels choix de vie, à tous les âges et en leur assurant une équité d’accès aux équipements et services, publics et marchands, aux espaces récréatifs et de loisirs 2 ». Il vise à accompagner les différents acteurs, à travailler ensemble et à apporter des réponses
cohérentes aux besoins des habitants à l’échelle du territoire.
L'enjeu du plan d'actions est de rendre visible et cohérente une véritable politique locale d’éducation pour laquelle les 12 EPCI du pays du Grand Amiénois veulent jouer un rôle essentiel. Car il ne s'agit pas seulement d'une action sociale exclusivement centrée sur l'enfant, mais du
développement d'une offre de services à partir des orientations d'un SCOT.
La concertation des douze intercommunalités, associant les acteurs de terrain autour du plan d'actions Bien Grandir peut contribuer à requalifier le contenu de notre « vivre ensemble », en donnant un contenu plus positif à nos interdépendances à travers la promesse d'une possible émancipation, d'une possible citoyenneté éclairée. Dès lors la jeunesse du territoire ne représente plus une charge mais porte l'avenir de ce territoire. Car, comme le souligne Dominique Charvet, « la jeunesse est cette partie de nous qui devra affronter demain, en même temps qu'elle nous révèle, comme « plaque sensible » du changement social, de quoi demain est en train de se faire »3.
Les lois de décentralisation de 1982-83 et 2004 ont permis une contribution au champ éducatif des différents niveaux de collectivité locale (régions, départements, communes et intercommunalités) à travers l’aide au financement des investissements du « contenant » (bâtiments et fournitures scolaires) puis certains personnels. Désormais, une mutation s'est opérée, les collectivités territoriales sont de plus en plus investies dans le « contenu ». C'est le cas de la Région Picardie, avec son programme de Réussite éducative, c'est également le cas du Conseil général de la Somme, avec le Schéma départemental de l’accueil du jeune enfant 2010-2015 (SDAJE) et c’est également le cas des
communes ou intercommunalités du pays du Grand Amiénois, dont l'intervention prend corps progressivement soit à partir d'initiatives des communes soit par l'adoption progressive de compétences intercommunales en direction de la petite enfance, de l'enfance et de la jeunesse.
Le champ éducatif ainsi investi s'est traduit par des contractualisations locales, en faveur de l’épanouissement de l’enfant, de sa socialisation, de son autonomisation, soit avec l'Etat, soit avec la Région, soit avec le Conseil général ou avec la CAF4. Elles ont contribué à une nouvelle structuration du champ de l’éducation en ajoutant à l'objectif de réussite scolaire, l'objectif de réussite
éducative.
Ce concept est né d'une volonté de l'Etat d'apporter en priorité une aide aux enfants en échec scolaire et dont les troubles du comportement révélaient la difficulté d'insertion sociale. Aujourd'hui l'affirmation par le pays du Grand Amiénois d'un objectif de réussite éducative vient qualifier la volonté de l'échelon communal et intercommunal d'aborder le parcours de l'enfant dans une visée éducative et préventive, mais aussi à apporter des améliorations grâce à la mise en cohérence d'un ensemble d'actions complémentaires à celle de l'école et d'un ensemble d'acteurs, dont les parents sont une composante essentielle.
L'école occupe une place cardinale, structurante non seulement dans la vie quotidienne des enfants, mais aussi dans la vie des parents qui doivent concilier les temps et rythmes de l'école avec les temps et rythmes de leur famille et de leur éventuelle vie professionnelle. Enfin l'école impacte aussi les stratégies des autres acteurs, soit pour préparer l'enfant à l'échéance de scolarisation soit pour proposer les services qui environnent la vie de l'école. Le plan d'actions est le creuset d'une mobilisation autour de l'école et avec ses acteurs.
Les documents qui vous sont proposés sont le fruit d’un travail de concertation avec les territoires et les partenaires du pays du Grand Amiénois, réalisé entre janvier 2012 et septembre 2013 par le prestataire retenu par le pays du Grand Amiénois, le cabinet Brigitte Croff Conseil et Associés, sous le pilotage de Jean-Claude Leclabart, président de la commission « Projet de territoire » du pays, et de Claude
Deflesselle, membre du bureau. Le classeur se compose de quatre parties, qui correspondent aux grandes étapes de la démarche :
> le diagnostic, réalisé à partir des ateliers d’acteurs de mars - avril 2012 ;
> la stratégie, affirmée en juin 2012 par le pays à l’issue du séminaire organisé à La Faloise au mois de mai ;
> les programmes d’actions déclinés à l’échelle de neuf intercommunalités volontaires, résultant des réunions de concertation avec les élus de ces territoires, organisées entre novembre 2012 et avril 2013 ;
> la valise-outils, constituée de 10 fiches pratiques à destination des communes et des intercommunalités, ainsi que des autres acteurs du Bien grandir, afin de les aider à réaliser leurs projets.
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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184 | EDU1-4 | Rapport | Centre de documentation | Sections thématiques | Disponible |