Renforcer les formations à l'Urbanisme et à l'Aménagement
Documentation générale
Auteurs :
Jean FREBAULT, Auteur
;
Bernard POUYET, Auteur
Editeur :
La Défense Cedex : MTETM
,
La Défense Cedex : Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche,
| 01/2006
Importance :
284 p.
Langues:
Français
Index. décimale :
EDU (EDUCATION / FORMATION / RECHERCHE)
Catégories :
AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
;
AMENAGEMENT URBAIN
;
ECOLE D'ARCHITECTURE
;
ETENDUE DES COMPETENCES
;
FORMATION
;
PROFESSION
Note de contenu :
Renforcer les formations à l'Urbanisme et à l'Aménagement
« En France, à la différence d'autres pays européens, le champ professionnel des urbanistes et des aménageurs n'en finit pas de se structurer et d'accéder à une véritable reconnaissance, tant de la part des maîtres d'ouvrage, que du grand public » affirment Jean Frébault et Bernard Pouyet dans l'introduction de leur rapport sur le renforcement des formations à l'urbanisme et l'aménagement, qui leur a été confié par le Directeur de l'Enseignement Supérieur et le Directeur Général de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Construction. Dans un contexte où urbanistes et aménageurs sont de plus en plus impliqués dans divers champs de l'action publique et où la mise en oeuvre de la réforme LMD (licence master doctorat) modifie l'offre de formation, ce rapport a pour objectif de réfléchir sur le contenu et l'organisation des formations à l'aménagement et à l'urbanisme.
Un monde professionnel en mutation. Les auteurs se sont d'abord efforcés de préciser ce que recouvrent les métiers de l'urbanisme et de l'aménagement, la diversité de leurs champs d'intervention ainsi que les évolutions de la communauté professionnelle des urbanistes. Le rapport souligne les difficultés économiques récurrentes que rencontre le secteur privé, qui s'expliquent, selon les auteurs, par une « sous-rémunération des études de la part des collectivités publiques qui valorisent faiblement les prestations apportées ». Il note également la faiblesse des compétences de maîtrise d'ouvrage de nombre de collectivités dans le domaine urbain ainsi que la faible attractivité des carrières dans la fonction publique territoriale.
Un état des lieux des formations. Une centaine de formations préparent aux métiers de l'urbanisme et de l'aménagement. Parmi elles, 88 sont proposées par des universités, les autres l'étant par des écoles d'architecture et d'ingénieurs signalent Jean Frébault et Bernard Pouyet, à la suite de l'étude conduite par B. Pouyet et alii dans une étude pour la DGUHC en mars 2005. En 2003/2004, ces 88 formations étaient suivies par environ 3 650 étudiants dont 1324 d'entre eux étaient inscrits dans des DESS et près d'un millier dans des IUP. Le solde se répartissant entre des licences, maîtrises/MSTet magistères. Les auteurs estiment qu'environ 1000 diplômés arrivent chaque année sur le marché du travail. Ces derniers peuvent accéder à la filière administrative de la fonction publique territoriale par le concours d'attaché territorial, option urbanisme ainsi qu'à la filière technique, avec le concours d'ingénieur subdivisionnaire, option urbanisme. Si la mise en ?uvre de la réforme LMD avait fait craindre un risque de moindre identification des formations à l'urbanisme selon qu'elles aient choisi de situer la mention « urbanisme » au niveau d'un domaine, d'une mention ou d'une spécialité, les entretiens et les analyses menés par les deux auteurs montrent que ces formations n'ont pas souffert de ces difficultés de dénomination.
Des propositions. Le travail de réflexion, associant des représentants de l'administration centrale (Equipement, Enseignement Supérieur, Culture), des formateurs (instituts d'urbanisme, écoles d'architectures, écoles d'ingénieurs, formations universitaires), des professionnels et donneurs d'ordre, a abouti à la formulation de 16 propositions, qui visent à structurer un réseau national de formations à l'urbanisme et à l'aménagement.
Entre autres propositions, on peut noter :
- Développer des formations s'organisant autour d'un socle commun et des voies d'approfondissement et de spécialisation, sanctionnées par des diplômes à forte identité,
- Equilibrer dans le socle commun, théorie, méthodologie et pratique,
- Développer des formations substantielles, en durée et en moyens, permettant une réelle identification,
- Renforcer l'interdisciplinarité et la coopération entre les différents types d'établissement (notamment écoles d'architecture et écoles d'ingénieurs),
Un monde professionnel en mutation. Les auteurs se sont d'abord efforcés de préciser ce que recouvrent les métiers de l'urbanisme et de l'aménagement, la diversité de leurs champs d'intervention ainsi que les évolutions de la communauté professionnelle des urbanistes. Le rapport souligne les difficultés économiques récurrentes que rencontre le secteur privé, qui s'expliquent, selon les auteurs, par une « sous-rémunération des études de la part des collectivités publiques qui valorisent faiblement les prestations apportées ». Il note également la faiblesse des compétences de maîtrise d'ouvrage de nombre de collectivités dans le domaine urbain ainsi que la faible attractivité des carrières dans la fonction publique territoriale.
Un état des lieux des formations. Une centaine de formations préparent aux métiers de l'urbanisme et de l'aménagement. Parmi elles, 88 sont proposées par des universités, les autres l'étant par des écoles d'architecture et d'ingénieurs signalent Jean Frébault et Bernard Pouyet, à la suite de l'étude conduite par B. Pouyet et alii dans une étude pour la DGUHC en mars 2005. En 2003/2004, ces 88 formations étaient suivies par environ 3 650 étudiants dont 1324 d'entre eux étaient inscrits dans des DESS et près d'un millier dans des IUP. Le solde se répartissant entre des licences, maîtrises/MSTet magistères. Les auteurs estiment qu'environ 1000 diplômés arrivent chaque année sur le marché du travail. Ces derniers peuvent accéder à la filière administrative de la fonction publique territoriale par le concours d'attaché territorial, option urbanisme ainsi qu'à la filière technique, avec le concours d'ingénieur subdivisionnaire, option urbanisme. Si la mise en ?uvre de la réforme LMD avait fait craindre un risque de moindre identification des formations à l'urbanisme selon qu'elles aient choisi de situer la mention « urbanisme » au niveau d'un domaine, d'une mention ou d'une spécialité, les entretiens et les analyses menés par les deux auteurs montrent que ces formations n'ont pas souffert de ces difficultés de dénomination.
Des propositions. Le travail de réflexion, associant des représentants de l'administration centrale (Equipement, Enseignement Supérieur, Culture), des formateurs (instituts d'urbanisme, écoles d'architectures, écoles d'ingénieurs, formations universitaires), des professionnels et donneurs d'ordre, a abouti à la formulation de 16 propositions, qui visent à structurer un réseau national de formations à l'urbanisme et à l'aménagement.
Entre autres propositions, on peut noter :
- Développer des formations s'organisant autour d'un socle commun et des voies d'approfondissement et de spécialisation, sanctionnées par des diplômes à forte identité,
- Equilibrer dans le socle commun, théorie, méthodologie et pratique,
- Développer des formations substantielles, en durée et en moyens, permettant une réelle identification,
- Renforcer l'interdisciplinarité et la coopération entre les différents types d'établissement (notamment écoles d'architecture et écoles d'ingénieurs),
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
168503 | EDU2-4 | Documentation générale | Centre de documentation | Périodiques | Disponible |