La rue commune. Guide méthodologique pour la transformation des rues ordinaires
Document électronique
Importance :
442 p.
Langues:
Français
Index. décimale :
AMC (AMENAGEMENT COMMUNAL)
Catégories :
AMENAGEMENT URBAIN
;
CONCERTATION
;
DIAGNOSTIC
;
ECLAIRAGE
;
ECLAIRAGE PUBLIC
;
METHODE
;
METHODOLOGIE DU PROJET
;
PIETON
;
RENOVATION
;
RUE
;
STATIONNEMENT
;
USAGE COLLECTIF
Note de contenu :
L’année dernière, une consultation publique a été portée par l’Ademe pour imaginer la rue de demain. Cette année, un guide méthodologique (à paraître en mars) doit sortir pour donner aux collectivités des billes concrètes de transformation du paysage.
Des décennies à modeler la ville pour la voiture, l’arrivée soudaine de micro-mobilités et du libre-service, l’urgence environnementale, la pandémie mondiale… En quelques années, l’espace public et la rue, données immuables de l’urbanisme, ont été remis en question. La posture descendante de la fabrique de la ville – la tradition planificatrice – a été peu à peu contestée au profit d’une posture partant du bas, c’est-à-dire des besoins et des usagers. En 2035, la rue est désormais reconnue comme un bien commun, à penser et à aménager collectivement. Elle est centrée sur le piéton pour augmenter le bien-être en ville. Ainsi, l’emprise de la voiture est en net recul. L’arrêt des véhicules y est conditionné et le stationnement interdit. L’aspect écologique de cette nouvelle rue est également central : le sol est pensé pour être perméable et laisser s’infiltrer les eaux de pluie, la biodiversité y est partout protégée et encouragée. La végétation est devenue structurante, c’est elle qui compose l’agencement du bâti et du mobilier urbain pour toujours avoir accès à la fraîcheur et à l’ombre.
Baptisé Rue Commune, ce scénario est en fait un travail exploratoire sur l’avenir des rues, porté par un groupement d’experts et d’acteurs de la fabrique de la ville (Richez Associés, Franck Boutté Consultants et Leonard, la plate-forme de prospective et d’innovation de VINCI). L’idée est de se pencher sur l’espace public d’aujourd’hui, et de chercher à l’adapter aux problématiques de demain.
Des décennies à modeler la ville pour la voiture, l’arrivée soudaine de micro-mobilités et du libre-service, l’urgence environnementale, la pandémie mondiale… En quelques années, l’espace public et la rue, données immuables de l’urbanisme, ont été remis en question. La posture descendante de la fabrique de la ville – la tradition planificatrice – a été peu à peu contestée au profit d’une posture partant du bas, c’est-à-dire des besoins et des usagers. En 2035, la rue est désormais reconnue comme un bien commun, à penser et à aménager collectivement. Elle est centrée sur le piéton pour augmenter le bien-être en ville. Ainsi, l’emprise de la voiture est en net recul. L’arrêt des véhicules y est conditionné et le stationnement interdit. L’aspect écologique de cette nouvelle rue est également central : le sol est pensé pour être perméable et laisser s’infiltrer les eaux de pluie, la biodiversité y est partout protégée et encouragée. La végétation est devenue structurante, c’est elle qui compose l’agencement du bâti et du mobilier urbain pour toujours avoir accès à la fraîcheur et à l’ombre.
Baptisé Rue Commune, ce scénario est en fait un travail exploratoire sur l’avenir des rues, porté par un groupement d’experts et d’acteurs de la fabrique de la ville (Richez Associés, Franck Boutté Consultants et Leonard, la plate-forme de prospective et d’innovation de VINCI). L’idée est de se pencher sur l’espace public d’aujourd’hui, et de chercher à l’adapter aux problématiques de demain.