Réindustrialiser la France. Les défis de la transformation numérique et environnementale
Document électronique
Auteurs :
Anaïs VOY-GILLIS, Auteur
ISBN/ISSN/EAN :
979-10-373-0584-8
Importance :
62 p.
Langues:
Français
Index. décimale :
ECO (ECONOMIE)
Catégories :
INDUSTRIE
En ligne :
https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/voy-gillis_reindustrialiser_la_france_2022.pdf
Le tissu productif français a été fragilisé par plusieurs décennies de désindustrialisation, marquées notamment par un sous-investissement
dans la modernisation des sites de production. Face à l’ambition de réindustrialiser la France, les entreprises françaises, comme celles des
voisins européens, doivent entreprendre un processus de transformation pour réussir ce pari dans un contexte de concurrence internationale.
Réindustrialiser passe nécessairement par une amélioration de la productivité et une adaptation aux évolutions de la demande. L’émergence
de l’économie de la fonctionnalité, le mouvement vers la personnalisation de masse et les nouvelles exigences en matière de recomposition des
chaînes de valeur sont autant d’évolutions qui appellent à repenser les processus productifs. De là, deux axes sont particulièrement structurants
pour mener à bien la réindustrialisation : la transformation numérique et la prise en compte des défis environnementaux.
Le développement du numérique et des nouvelles technologies dans les usines est clé. En échos aux programmes politiques pour « l’industrie du
futur », cette transformation passe, concrètement, par l’adoption de certaines briques technologiques et une exploitation des données comme
leviers de la performance industrielle et de la réponse à la demande. Les freins à la transformation numérique en France sont encore nombreux et
nécessitent un effort de pédagogie pour montrer la pertinence d’engager ce changement.
La seconde transformation revient à intégrer la question environnementale, qui devient centrale dans le modèle de développement des entreprises. Pour respecter les accords de Paris, il est nécessaire que chacun s’engage dans l’effort de décarbonation, mais pas seulement : cet enjeu nécessite une approche systémique et doit avoir une portée plus large.
La préservation de la biodiversité, la gestion des ressources en eau, le choix des matières ou encore la conception des produits sont des sujets centraux encore trop peu explorés. Cette adaptation, nécessaire, est donc également une opportunité significative en termes d’innovation.
Les transformations numérique et environnementale de l’industrie sont à conduire en parallèle et se répondent. Cette double transformation oblige à penser de manière conjointe politiques environnementales et industrielles afin de ne pas définir des politiques antinomiques.
dans la modernisation des sites de production. Face à l’ambition de réindustrialiser la France, les entreprises françaises, comme celles des
voisins européens, doivent entreprendre un processus de transformation pour réussir ce pari dans un contexte de concurrence internationale.
Réindustrialiser passe nécessairement par une amélioration de la productivité et une adaptation aux évolutions de la demande. L’émergence
de l’économie de la fonctionnalité, le mouvement vers la personnalisation de masse et les nouvelles exigences en matière de recomposition des
chaînes de valeur sont autant d’évolutions qui appellent à repenser les processus productifs. De là, deux axes sont particulièrement structurants
pour mener à bien la réindustrialisation : la transformation numérique et la prise en compte des défis environnementaux.
Le développement du numérique et des nouvelles technologies dans les usines est clé. En échos aux programmes politiques pour « l’industrie du
futur », cette transformation passe, concrètement, par l’adoption de certaines briques technologiques et une exploitation des données comme
leviers de la performance industrielle et de la réponse à la demande. Les freins à la transformation numérique en France sont encore nombreux et
nécessitent un effort de pédagogie pour montrer la pertinence d’engager ce changement.
La seconde transformation revient à intégrer la question environnementale, qui devient centrale dans le modèle de développement des entreprises. Pour respecter les accords de Paris, il est nécessaire que chacun s’engage dans l’effort de décarbonation, mais pas seulement : cet enjeu nécessite une approche systémique et doit avoir une portée plus large.
La préservation de la biodiversité, la gestion des ressources en eau, le choix des matières ou encore la conception des produits sont des sujets centraux encore trop peu explorés. Cette adaptation, nécessaire, est donc également une opportunité significative en termes d’innovation.
Les transformations numérique et environnementale de l’industrie sont à conduire en parallèle et se répondent. Cette double transformation oblige à penser de manière conjointe politiques environnementales et industrielles afin de ne pas définir des politiques antinomiques.