Nouvelles solutions de mobilité dans les espaces de faible densité. Une priorité des prochains mandats locaux
Document électronique
Auteurs :
ADCF, Auteur
Importance :
128 p.
Langues:
Français
Index. décimale :
TRA (TRANSPORTS / CIRCULATION / DEPLACEMENTS)
Catégories :
DENSITE SPATIALE
;
DEVELOPPEMENT RURAL
;
ESPACE RURAL
;
FAIBLE DENSITE
;
TRANSPORTS
Note de contenu :
Expliquer l’exercice de la compétence d’organisation de la mobilité, donner des idées pour la mettre en œuvre concrètement et explorer les pistes de coopération territoriale... tels sont les objectifs de ce guide de l'AdCF élaboré en partenariat avec Transdev afin d’aider les communautés de communes qui devront décider de cette prise de compétence avant le 31 mars 2021. Un message est clair : la prise de cette compétence et le succès de sa mise en œuvre ne reposent pas (nécessairement) sur une offre régulière de transports en commun.
La loi d’orientation des mobilités (LOM) invite environ 900 communautés de communes à se saisir de la responsabilité d’autorité organisatrice des mobilités (AOM). Mais ce n’est pas tant cette incitation législative qui doit les y conduire que la place croissante prise par les enjeux de management des mobilités dans leurs territoires ainsi que l’émergence de solutions nouvelles pour adapter une offre aux particularités de chacun.
Bien sûr, les « espaces de faible densité » ne constituent pas un ensemble uniforme ; d’ailleurs, avec l’évolution de la carte intercommunale en 2017, les grandes agglomérations elles-mêmes se sont souvent étendues à de larges espaces périurbains et ruraux. Mais pour leur vitalité, tous partagent le défi de concevoir une stratégie de mobilité mêlant desserte « interne » et connexion avec les aires urbaines voisines. A cet égard, l'engagement croissant des intercommunalités dans le domaine de la planification spatiale au cours du dernier mandat (PLU intercommunaux) explique la maturité nouvelle des communautés de communes pour mettre à l'agenda des politiques locales d'organisation de la mobilité.
Alors que les compétences d’organisation des lignes régulières ne sont plus les seuls leviers activés par les « services Transports » des grandes agglomérations, il est peu probable que les territoires moins denses, confrontés à ces besoins diversifiés, en fassent leur priorité.
En revanche, toutes les intercommunalités AOM, quel que soit leur profil de densité, pourront s’appuyer sur les divers outils créés par la LOM pour mieux articuler les acteurs et les territoires et dont ce guide décrypte les modalités de mise en œuvre : mise en place de bassins de mobilité sous l’égide de la région, élaboration de contrats opérationnels de mobilité (nouveau cadre contractuel des politiques intermodales), animation d'un comité des partenaires (dont la composition relève de l'AOM), plan d'action pour la mobilité solidaire... Le guide esquisse des scénarii de coopération territoriale à l'échelle des futurs bassins de mobilité à partir des diverses formules institutionnelles existantes.
Les lecteurs pourront aussi s’inspirer des nombreux retours d’expériences qui ponctuent ce guide (cf. notamment les 16 fiches projet détaillées) et que la plateforme collaborative France Mobilités relaie plus largement avec une place croissante des solutions de mobilités actives et partagées.
L’ouvrage explore également des sources de financement possibles alors que le versement mobilité demeure conditionné à la mise en place d’une offre régulière. Il est, par exemple, parfois peu connu que le mécanisme des certificats d’économie d’énergie (CEE) abonde des programmes de mobilités. Le guide n'oublie pas de soulever l'enjeu des ressources humaines pour animer une politique locale d'organisation des mobilités, piste de travail commun envisagée par l'AdCF et France Mobilités dans le cadre du "service après vote de la LOM".
La foire aux questions juridiques sur la LOM, publiée par l’AdCF dès le début de l’année 2020, en partenariat avec Transdev, vient conclure ce guide « clés en main » (voir notre article Loi d'orientation des mobilités : transfert et modalités d’exercice de la compétence d’organisation de la mobilité dans les communautés de communes).
Si la crise pandémique du coronavirus a brutalement et momentanément fait chuter nos déplacements quotidiens, le déconfinement progressif et les anticipations que l’on entrevoit face à de futures crises laissent augurer de modifications profondes et durables des mobilités (avec un essor croissant des mobilités actives et partagées). Des mutations tant de la demande que de l’offre que plusieurs outils de la LOM permettent d’accompagner : multimodalité, intermodalité, mobilité servicielle...
La loi d’orientation des mobilités (LOM) invite environ 900 communautés de communes à se saisir de la responsabilité d’autorité organisatrice des mobilités (AOM). Mais ce n’est pas tant cette incitation législative qui doit les y conduire que la place croissante prise par les enjeux de management des mobilités dans leurs territoires ainsi que l’émergence de solutions nouvelles pour adapter une offre aux particularités de chacun.
Bien sûr, les « espaces de faible densité » ne constituent pas un ensemble uniforme ; d’ailleurs, avec l’évolution de la carte intercommunale en 2017, les grandes agglomérations elles-mêmes se sont souvent étendues à de larges espaces périurbains et ruraux. Mais pour leur vitalité, tous partagent le défi de concevoir une stratégie de mobilité mêlant desserte « interne » et connexion avec les aires urbaines voisines. A cet égard, l'engagement croissant des intercommunalités dans le domaine de la planification spatiale au cours du dernier mandat (PLU intercommunaux) explique la maturité nouvelle des communautés de communes pour mettre à l'agenda des politiques locales d'organisation de la mobilité.
Alors que les compétences d’organisation des lignes régulières ne sont plus les seuls leviers activés par les « services Transports » des grandes agglomérations, il est peu probable que les territoires moins denses, confrontés à ces besoins diversifiés, en fassent leur priorité.
En revanche, toutes les intercommunalités AOM, quel que soit leur profil de densité, pourront s’appuyer sur les divers outils créés par la LOM pour mieux articuler les acteurs et les territoires et dont ce guide décrypte les modalités de mise en œuvre : mise en place de bassins de mobilité sous l’égide de la région, élaboration de contrats opérationnels de mobilité (nouveau cadre contractuel des politiques intermodales), animation d'un comité des partenaires (dont la composition relève de l'AOM), plan d'action pour la mobilité solidaire... Le guide esquisse des scénarii de coopération territoriale à l'échelle des futurs bassins de mobilité à partir des diverses formules institutionnelles existantes.
Les lecteurs pourront aussi s’inspirer des nombreux retours d’expériences qui ponctuent ce guide (cf. notamment les 16 fiches projet détaillées) et que la plateforme collaborative France Mobilités relaie plus largement avec une place croissante des solutions de mobilités actives et partagées.
L’ouvrage explore également des sources de financement possibles alors que le versement mobilité demeure conditionné à la mise en place d’une offre régulière. Il est, par exemple, parfois peu connu que le mécanisme des certificats d’économie d’énergie (CEE) abonde des programmes de mobilités. Le guide n'oublie pas de soulever l'enjeu des ressources humaines pour animer une politique locale d'organisation des mobilités, piste de travail commun envisagée par l'AdCF et France Mobilités dans le cadre du "service après vote de la LOM".
La foire aux questions juridiques sur la LOM, publiée par l’AdCF dès le début de l’année 2020, en partenariat avec Transdev, vient conclure ce guide « clés en main » (voir notre article Loi d'orientation des mobilités : transfert et modalités d’exercice de la compétence d’organisation de la mobilité dans les communautés de communes).
Si la crise pandémique du coronavirus a brutalement et momentanément fait chuter nos déplacements quotidiens, le déconfinement progressif et les anticipations que l’on entrevoit face à de futures crises laissent augurer de modifications profondes et durables des mobilités (avec un essor croissant des mobilités actives et partagées). Des mutations tant de la demande que de l’offre que plusieurs outils de la LOM permettent d’accompagner : multimodalité, intermodalité, mobilité servicielle...