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Titre : Territoire et emploi. Aire urbaine de Toulouse. Les relations domicile-travail Type de document : Documentation générale Auteurs : AUAT, Auteur ; INSEE Midi-Pyrénées, Auteur Editeur : TOULOUSE Cedex 4 : AUAT Année de publication : 11/2009 Importance : 86 p. Format : 21x29,7 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-11-062316-4 Prix : 20 Langues : Français (fre) Catégories : DEPLACEMENT ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; MIGRATION ALTERNANTE ; NAVETTE ; SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIAL Index. décimale : TRA TRANSPORTS / CIRCULATION / DEPLACEMENTS Résumé : Au sein de l’aire urbaine de Toulouse, près de 230 000 personnes, soit plus d’un actif occupé sur deux, quittent leur commune de résidence chaque jour ou presque pour aller travailler. Dans un contexte d’étalement urbain, l’accroissement des déplacements domicile-travail et les disparités entre territoires qui en résultent sont au centre des réflexions menées par les collectivités locales et les acteurs de l’aménagement.
C’est dans ce contexte que l’Auat Toulouse Aire Urbaine et l’Insee Midi-Pyrénées se sont associés pour faire le point sur les relations domicile-travail d’abord au sein de « l’aire métropolitaine » (incluant Toulouse et les villes moyennes proches), puis au sein de l’aire urbaine de Toulouse, en s’appuyant sur une localisation fine des emplois, désormais disponible à l’échelle des quartiers.
L’aire métropolitaine regroupe autour de l’aire urbaine de Toulouse une constellation de villes moyennes. Toutes ces aires, à leur échelle, sont de plus en plus étalées.
Avec 965 000 habitants et 400 000 emplois, l’aire urbaine de Toulouse capte une grand part du dynamisme démographique et économique du territoire métropolitain. De façon nettement plus mesurée, les aires de Montauban, Carcassonne, Pamiers et Albi se montrent également attractives. D’autres perdent en revanche des habitants et des emplois, comme Mazamet et Saint-Girons.
Au cours du temps, la concentration de l’emploi dans les aires urbaines, couplée à un fort étalement urbain, a engendré une dissociation entre les lieux d’habitat et d’emploi au sein de l’aire métropolitaine : de plus en plus d’actifs sortent de leur commune de résidence pour travailler. Dans l’aire urbaine de Toulouse, c’est le cas pour 57 % des actifs. Ce taux est supérieur à 60 % dans les aires de Montauban, Castres, Castelnaudary, Limoux, Auch et Carcassonne. Il est nettement inférieur dans celles de Mazamet, Saint-Gaudens et Saint-Girons.
L’aire urbaine de Toulouse est très autonome : seulement 6,6 % de ses emplois (26 500) sont occupés par des non résidants, alors qu’à l’inverse, 20 000 actifs quittent son territoire pour aller travailler.
Les échanges avec les autres aires sont relativement équilibrés, même si l’aire urbaine de Toulouse attire globalement plus d’actifs des autres aires qu’elle n’en exporte : La plus forte intensité de relations s’observe avec Montauban.
En dehors de celui de Toulouse, trois systèmes d’échange sont très intenses : celui d’Albi-Castres-Mazamet, celui de Carcassonne avec Limoux et Castelnaudary et enfin, dans la vallée de l’Ariège, celui entre Foix et Pamiers.
Au sein de l’aire urbaine de Toulouse près de 230 000 personnes quittent leur commune de résidence pour se rendre sur leur lieu de travail. Ces navettes intercommunales ont crû de 30 % entre les deux derniers recensements alors que la population active occupée a augmenté de 15 % sur la même période. En 1999, ces déplacements concernent 57 % des actifs ayant un emploi, contre 49 % en 1990.
Sur l’ensemble des navettes intercommunales, les flux les plus nombreux sont observés entre la banlieue et la ville-centre. Ainsi, près de 77 000 personnes domiciliées en banlieue viennent travailler à Toulouse, soit 20 % des actifs de l’aire urbaine. Les flux de banlieue à banlieue sont du même ordre de grandeur : 74 500 personnes vivent et travaillent en banlieue.
Les communes qui présentent à la fois un taux d’entrée d’actifs et un taux d’emploi sur place parmi les plus élevés sont majoritairement situées au sein du pôle urbain. Elles correspondent aux grands pôles d’emploi de l’agglomération : Blagnac, Colomiers, Labège, Muret, Portet-sur-Garonne et Fenouillet. Au sein du pôle urbain et hormis Toulouse, c’est la commune de Blagnac qui présente le taux d’emploi sur place le plus élevé : 37 % des actifs de Blagnac travaillent sur place, tandis que 80 % des emplois de la commune sont occupés par des personnes venant de l’extérieur. A Labège, les actifs en provenance d’autres communes occupent 95 % des emplois et près de 3 habitants sur 10 travaillent sur place.
Parmi les pôles d’emploi les plus importants de la couronne périurbaine, on trouve les communes de Villefranche-de-Lauragais, Auterive, Grenade, Fronton, Carbonne et Saint-Lys.
A l’inverse, les communes présentant les taux de sortie d’actifs les plus élevés sont essentiellement résidentielles. La plupart des communes de la couronne périurbaine entrent dans cette catégorie. Au sein du pôle urbain, dans des communes comme Tournefeuille, Plaisance-du-Touch, l’Union, Castanet-Tolosan, Pibrac, Balma, Cugnaux, Saint-Orens-de-Gameville, plus de 80 % des actifs travaillent à l’extérieur de leur commune de résidence.
La ville de Toulouse demeure le principal pôle d’emploi de l’agglomération : près de 80 % des Toulousains travaillent sur place et près de la moitié des emplois sont occupés par des actifs résidants. La moitié de ces emplois sont concentrés dans moins d’une dizaine de quartiers : les zones d’activité sud, Montaudran-Lespinet, Purpan, Rangueil-CHR-Facultés, Basso-Cambo et quatre quartiers du centre-ville (Arnaud-Bernard, Saint-Aubin-Dupuy, Saint-Georges et Capitole).
Si l’emploi dans la ville-centre demeure fort et continue de croître, sa part diminue régulièrement depuis 1975 au profit de l’emploi en banlieue. Entre 1990 et 1999, le nombre d’emplois en banlieue a progressé au rythme de 3,8 % par an, (soit + 35 000) tandis que sur la même période, le nombre d’emplois dans Toulouse n’a augmenté que de 0,5 % par an (soit + 10 000)En ligne : http://www.aduan.org/media/article/document/174795_176263_TerritoiresEmploi_Domi [...] Permalink : https://www.aduga.org/index.php?lvl=notice_display&id=2814 Réservation
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